Le Jardin des JOUET
Myrabelle vous livre ses poèmes liés à la nature
Régalez vous !
Vous pouvez contacter l'auteur :
Myrabelle : http://myrabelle.chez-alice.fr
ARBRES
Pour éviter, à force de retirer des arbres de nos
forêts et de celles du monde Que nous manquions :
D’oxygène, d’arbres, de papier, de beauté
autour de nous, etc…
Vous, les arbres, qui vivez dans nos forêts,
N'avez pas la chance, de nous, les hommes.
Nous nous permettons,
Nous nous donnons le droit,
Enfin, c'est tout comme,
De vous arracher, de vous couper
Et de faire, de vous, du papier.
Le pire, c'est que ce papier, nous le jetons,
Alors qu'il peut être si bon
Si nous le réutilisons.
Aussi, je vous conjure braves gens
D'écouter mon cœur d'enfant...
Ne jetez plus vos papiers
Et ayez le réflexe "papier recyclé" !
Car ce réflexe-là
Sauvera, à coup sûr,
Les arbres, de milliers de blessures !
---------------------------------------------
Les hommes
veulent plus,
Toujours
plus,
Et
n’admettent pas de se rationner en quoi que ce soit…
De plus nous
sommes dans une société qui jette plus vite que son ombre
Et ne recycle
pas assez
Donc les êtres
humains produisent énormément et même beaucoup trop, jusqu’à plus soif !
Et beaucoup,
hélas, ne se posent pas de questions sur ce qu’ils font,
Et en outre,
ne s’inquiètent pas des conséquences catastrophiques entraînées par leurs
actes
Ne voyant
que leurs actes personnels,
Et
n’essayant même pas d’imaginer ce qui se passe quand des milliards de
personnes font la même chose, agissant pareillement,
Et refusent
de s’auto-critiquer
Car ils ont
peur, plus que des autres,
d’eux-mêmes !
Et de la
dureté des mots vrais qu’ils pourraient se reprocher,
Aussi,
agissent-ils sans se poser de questions
En faisant
« comme si » tout était bien, dans le meilleur des mondes !,
N’analysant
pas leurs actes…
Et continuant
à faire des monumentales erreurs,
Comme si de
rien n’était !
Cela est hélas
vrai pour énormément d’actions
Et en
particulier pour ce qu’ils produisent à outrance :
Les objets
que nous utilisons,
Et évidemment
pour ceux que nous acquérons uniquement pour le plaisir, passager de surcroît :
des gadgets,
Car ils ne
sont pas solides, et cassent très rapidement
Et aussi pour
ce que nous mangeons :
Les animaux
sont élevés en batteries (à très grande échelle) et sont bourrés d’hormones pour obtenir telle ou telle propriété :
plus gros, plus grands, etc…
Les fruits et
légumes sont bourrés de pesticides
qui polluent
non seulement :
Nos corps,
Mais aussi
nos campagnes, les mers, les fleuves, etc…
Les hommes
surexploitent ce qu’ils utilisent,
Ne faisant
pas assez attention aux choses qu’ils utilisent, aux moyens qu’ils prennent,
etc…
Et ne
prennent pas le temps de faire les choses correctement
Et notre planète
en fait les frais :
Les forêts
sont déforestées, les animaux qui y vivaient doivent en partir ou mourir
Les lacs, les
rivières sont pollués,
Nos sols et
sous-sols sont aussi abîmés
Ce qui a des
conséquences :
Les gaz à
effet de serre qui réchauffent notre planète
Ce qui fait
fondre les glaces :
Des
banquises, ce qui conduit les océans à prendre plus de volume,
Et du haut
des montagnes
Entraînant
en montagne des avalanches,
Des
inondations dans les plaines
Etc…
Chacun est
responsable de ce qu’il fait
Prenons nos
responsabilités
Afin que
l’on soit de nouveau heureux et fiers
D’habiter
cette terre, à tous notre terre
Dont nous ne
sommes, chacun, que les locataires !!!
--------------------------------------------
La pollution
La pollution enferme ma vie
Dans une sombre folie
Dont je ne peux me rendre compte.
Je devrais avoir honte
De me laisser envahir par cette horreur
Qui me donne mal au cœur,
Sans essayer de réagir,
De me sortir de là, bref de guérir !
Je pense que si chacun faisait ce bilan-là,
Les hommes utiliseraient d’autres moyens,
En ressentiraient un grand bien,
Ce qui leur ferait apprécier d’être là !
--------------------
La terre et la mer sont tellement belles,
On pourrait peindre pour chacune d'elles
Quelques milliers d'aquarelles...
Mais, pour les apprécier pleinement,
Il convient de réfléchir auparavant...
Auparavant que de jeter
Un quelconque objet ou papier
Dans la mer
Ou de la polluer
En déversant les innombrables immondices de nos
paradis factices,
Nos villes, pour ne pas les nommer.
La terre mérite, elle aussi, le détour,
Voilà pourquoi il ne faut plus l'appauvrir,
Lui voler ses ressources naturelles
Telles que le bois qui est essentiel,
Le poumon de cette planète
Nous oxygénant le corps, la tête...
L'eau est également une richesse
Ne la polluons pas sans cesse
N'y déversons plus nos appareils ménagers
Ni nos eaux usées venues de nos usines ou de nos
maisons
L'air a besoin lui aussi d'être assaini
Dans tous les pays,
D'être débarrassé de tous les
"Tchernobyl"
Qui débarquent de nos villes.
Partout, ne jetons plus à tort et à travers
Nos bouteilles, nos papiers
Sur les bords des routes de France, d'Isère,
Pas plus que dans les autres coins du monde...
Où l'on aimerait bien manger tranquille
Sans devoir ramasser les déchets
D'un indélicat voisin, décidément indocile !
Des poubelles sont à votre disposition,
Utilisez-les :
Pour vous tout d’abord, et pour les future générations,
Faites comme moi, dites "non" à la
pollution !!!
--------------
La montagne comme la mer
Sont authentiques, fantastiques.
Elles sont en même temps,
Eternelles et éphémères,
Car elles bougent sans cesse
Nous obligeant à des prouesses
Quand on les côtoie :
Que ce soit pour la première fois,
Ou pour quelqu'un qui en connaisse une vraiment !
C'est un défi à la Nature
Qui est belle
Car, naturelle,
Et sans fioriture !
---------------
En montagne, on peut respirer l'air pur,
Ecouter le chant des oiseaux,
Faire du ski,
Ca c'est exquis.
On peut aussi se balader en raquettes
A travers la nature gelée et rencontrer des
animaux :
Tels que des chamois, des lièvres, des lapins, des
chouettes,
Et les observer dans leur univers glacé.
N'est-ce pas merveilleux d'admirer la nature ?
Certains pratiquent la randonnée ou l'escalade :
C'est un loisir à haut risque,
Et, pour qu'il n'y ait pas de "hic"
(problème grave)
Ne jamais partir seul : sans famille, ami,
camarade...
Toujours porter sur soi
Tout ce qu'il faut pour ne pas avoir froid,
Avoir également des cordes, des mousquetons
Pour être harnaché et que cela tienne bon,
Emporter aussi de quoi suffisamment se nourrir
Pour pouvoir tenir :
Que l'on soit perdu,
Ou en retard sur l'horaire de retour prévu.
Certains aiment voir les choses de haut
Et voler comme un oiseau
Au moyen d'une aile delta, en avion, en
parachute,...
Mais, attention à la chute !
Hélas, il arrive qu'en pratiquant ces jeux
dangereux,
On finisse par y perdre plus que ce que l'on a gagné,
Je parle bien sûr de la vie, si précieuse denrée
!
Alors, si en montagne, on n'est pas prêt à
monter,
Il ne faut pas se formaliser,
Et trouver un autre passe-temps moins douloureux.
Il n'y a pas
qu'en hiver que l'on peut apprécier sa beauté :
Au printemps, quant tout est vert dans les prés,
On peut agréablement se promener
Et ramasser les premières fleurs de l'année.
En été, il y fait plus frais que dans la vallée,
Donc, on a moins chaud, n'est-ce pas bien vu ?
On peut en outre y ramasser des fruits :
Des framboises, des myrtilles, des fraises des
bois,
Et se régaler, se délecter, se lécher les
doigts...
En automne, grâce à la pluie,
On peut cueillir, sous les endroits boisés,
Des champignons : des cèpes, des sanguins, des
bolets,...
Mais aussi des champignons vénéneux :
Mieux vaut les éviter, plutôt que de se tromper,
Car ils peuvent être mortels ou rendre malades.
Mais toute l'année, pour l'apprécier,
Il ne faut pas la salir !
Par exemple, si l'on doit jeter une bouteille, un
papier,
Il convient d'utiliser une poubelle,
Pour laisser la nature belle !
Alors, vous plaît-elle sous ce jour ?
J'aimerais vous y voir à mon tour,
Vous pourriez alors me dire comment vous la
ressentez !
Merci de m'avoir lue et écoutée
A très bientôt !
----------------
S'il te plaît, toi qui m'écoutes
Si tu vas sur un chemin, une route,
A la campagne,
Sur une montagne,
A la mer
Ou à l'océan,
Où que tu te trouves, n'hésite pas :
Pour laisser la nature belle,
Jette tes bouteilles, tes papiers
Dans une poubelle appropriée...
Merci pour elle,
Et pour moi !
Pour me permettre d'être encore émerveillée :
Par exemple, par un coucher de soleil,
Ou par les arbres d'automne vermeils...
Ensemble, rendons plus belle la terre !
----------------
Jeter, toujours jeter,
A quoi bon garder ?
Pour être mal vu ?
Surtout pas !
On préfère faire n’importe quoi :
Ne pas faire attention à ce que l’on a déjà,
De toutes façons, cette chose, on pourra la
trouver
Très très rapidement
Dans un magasin
Et bien sûr l’acheter
Car on ne va surtout pas nous l’offrir…
Dès que l’argent est en jeu,
Toute idée amicale disparaît…
On est dans une société jetable
Une société où l’on se lasse très vite
De ce que l’on a,
Le plus souvent, cet objet est
Moins, voire beaucoup moins,
Costaud encore
que auparavant,
Afin que l'on en consomme plus, toujours plus,
encore plus...
Sans avoir le temps de réfléchir correctement...
Alors, on jette
A peine y a-t-on utilisé une fois
Ça y est !
On jette !
Et dans une poubelle pas équipée pour le tri des
déchets,
Ou pire par terre
N’importe où,
Et on est jaloux de ce que l’autre a
Qui est certainement mieux
Toujours mieux
Puisque on ne le possède pas encore soi-même
C’est une société où l’on n’apprécie plus
ce que l’on a
Où l’on veut toujours autre chose
Où l’on ne se pose pas de questions
existentielles
A quoi bon ?
On n’aurait plus le temps
de consommer à toute vitesse
On saurait pourquoi…
Pourquoi l’on n’est pas heureux
Et surtout pourquoi
l’on s’empêche de l’être…
C’est grave !
Société qui jette plus vite que son ombre
Et finira par se jeter elle-même
Et ce sera bien sûr la faute
Des autres…
Si cela arrive !
On ne prend pas le temps nécessaire
D’apprécier l’objet pour toutes ses facultés,
Lui laissant son temps pour nous rendre service,
Et pourquoi pas, pour nous épater,
Par sa bonne utilisation
Et peut-être par sa réutilisation
Et même lui trouver une nouvelle fonction…
Alors, au lieu de jeter, réutilisons, recyclons
!!!
-------------------------------------
BERGERS
Des hommes vous lancent la pierre
Vous qui faites naître la vie dans les pierres,
Les prairies, les vallées de nos vertes montagnes.
J'espère que les pouvoirs publics
Comprendront l'intérêt de votre travail
magnifique
Qui consiste à préserver la nature
Tout en menant les moutons aux pâtures,
A mettre pour cela, votre ardeur,
Votre force et votre cœur !
-------------------------------
L’artiste ouvre ses yeux tout grands,
Pour voir dans les gens,
Dans la nature, en tout,
Ce qui fait leur beauté, leur personnalité, leur
charme
A travers leurs joies, leurs peines, leurs larmes,
Afin d’éclairer leurs âmes
Du moindre de leurs atouts.
------------------
Un poète est un peintre sans peinture,
Car il n'a pour s'exprimer,
Que sa plume souple ou dure.
Il dépeint à sa manière
La beauté de la nature,
Des gens, des choses, salis ou purs,
Et nous emmène éternellement dans sa belle
aventure !
-------------------
L'avantage de la peinture
C'est que l'on peut y voir,
Avec, ou sans fioriture,
Tout ce qui vit dans la nature !
---------------
La nuit,
Tout est calme, sans bruit !
Je m'imprègne
du repos qui règne,...
C'est un moment si beau !
Mon esprit vagabonde
Sur tous les sujets qui voguent de par le monde
Et je survole la terre
Qui garde de nombreux mystères.
Lesquels ? A vous de les découvrir,
Tous ceux qui feront fleurir votre avenir !
--------------
L’automne est une symphonie !
Certaines personnes, dans les champs, se baissent
Pour récolter les fruits
au soleil mûris :
Pommes, noix, poires, figues, raisins, châtaignes,
kakis…
Daignent venir dans notre escarcelle.
Les déguster, s’en délecter, et se dire que la
vie est belle !
D’autres vont en forêt cueillir des champignons
Qu’à la maison, ils mijoteront, ils mitonneront.
Les oiseaux chantonnent,
Les écureuils sont ravis
C’est la saison de prédilection pour pouvoir
s’en mettre plein la panse
Et en outre s’épargner pour l’hiver,
Le calvaire, de chercher vainement sa pitance
Lorsque le froid ensuite se fait si dense.
Les canards pataugent encore gaiement
Dans les lacs, les torrents, les fleuves et les
rivières.
Les arbres changent peu à peu de ramages
Leurs feuilles vertes se parent alors souvent de
merveilleux atours :
Certaines jaunissent, d’autres rougissent,
D’autres encore prennent une couleur chocolat
Pour l’imagination, quel délice !
Et pour les yeux, quel feu d’artifice !
Le vent pousse les feuilles à tomber
Afin que le sol elles nourrissent,
Qu’elles l’enrichissent,
L’aidant de leur mieux à survivre à l’hiver.
Que j’aime le bruit des feuilles mortes dans les
sous-bois
Qui craquent à chacun de mes pas,
Du fait de leur trépas !
La nature ainsi magnifiée
Nous donne envie de nous y promener
Et de la contempler !
L’automne est décidément une fabuleuse
symphonie !
-------------------
Moments
intemporels
Moments d’éternité
Où le temps semble suspendu
Comme absent,
On dirait alors qu’il n’a pas la même
influence
Qu’à d’autres moments…
Moments
d’intensité,
Où l’émotion a une place prépondérante
Où les larmes sont toutes proches des yeux
Pour les éclairer de leur
feu, de leurs éclats de diamants,
De leur douceur…
Moments de vérité
Où l’on accepte de sortir de soi ce qui était
peut-être tabou,
Mais qui avait besoin d’être dévoilé, et donc
d’être dit,
Où l’on peut mettre à nu son cœur
Le parant de mille et une couleurs…
Où les apparences ont tiré leur révérence
Et sont allées se mouvoir
sur une autre danse
Car elles n’ont pas de place en ces lieux…
Où l’on ne joue pas, où l’on ne triche pas,
Où ce que l’on vit vraiment
Est montré littéralement !
Moments de
simplicité
Sans faire pour faire,
Sans faire pour être,
En étant soi-même et agissant naturellement
Sans se poser des questions intéressées
Mais pas intéressantes…
Moments de grâce
D’intense bonheur
Qui nous emplit le coeur
De souvenirs forts
Où l’on est libre !
Moment de réflexes,
d’explosion et de déchaînement de l’intérieur de soi
Moments de non réflexion possible
Du fait de la rapidité de la demande de réaction
Moments de totale surprise
Moments d’imprévus
Où tout est possible
Où l’on est spontané
Où l’on sort de soi-même
L’intérieur de soi d’une manière extrême,
Où l’on est étonné
Où l’on se révèle à soi-même,
Emerveillé !
Et en même
temps,
Moments de
calme et de paix intérieure
Moments de
respect de soi et de l’autre
Moments de
magnificence, moments de plénitude,
Où il est
possible de vivre selon
qui on est
Sans se
cacher…
Dans
l’harmonie, et la sérénité !
--------------------------------
La Nature
C’est vivant, se modifiant sans cesse,
Fragile, tout autant que l’humanité
Car à tout moment de son développement
Cela peut cesser,
S’arrêter
Et donc mourir…
Et donc cela a besoin,
Tout comme les êtres humains,
D’attentions, de soins, d’affection
De douceur,
Du cœur (de la Nature), à un autre cœur…
Afin de pouvoir voir de quoi sera fait demain
Et continuer d’apporter leur pierre à l’édifice
De la continuation de notre planète
Pour aider les êtres humains à rendre la Terre
belle, chouette !
-----------------------------
Le petit train de Bachelard à Grenoble
Prenons
ensemble le petit train
Voyez
comme il va bon train
A
quelle allure il nous promène
Dans
la nature calme et sereine
Il
est si beau ce petit train
Rouge
et noir, ces couleurs lui vont bien
Et
petits et grands peuvent y monter
La
douceur de vivre apprécier :
Pour
les grands, ça leur rappelle « le bon temps »
Quand
ils étaient eux-mêmes enfants
Et
que leurs parents leur offraient une telle promenade
Un
tour, ou deux, ou trois, etc…
Pour
écouter la sérénade :
Le
bruit doux
Du
tchou tchou
Les
mercredis, les samedis, les dimanches
Et
les jours fériés, et les grandes vacances,
S’il
ne pleut pas,
Il
est là !
On
s’en paye alors une tranche
Et
on souhaite, que bientôt, ça recommence !
-------------------------------------------
Etre,
juste être
Dans
une attitude naturelle et franche
Faisant
le plus possible
Ce
que l’on veut
Et
de ce fait
Etre
heureux d’être
Ne
passant pas son temps
A
se refermer comme une huître
Ne
laissant rien échapper
De
qui cette personne profondément est
Et/ou
à attendre encore attendre
Un
hypothétique moment
L’action
d’autres personnes
Car
ne faisant rien de soi pour soi…
Mais
au contraire, choisissant des actions qui nous conviennent
Et
sont à notre portée
Et
s’y consacrer pleinement
Le
temps que cela dure
Se
gardant néanmoins du temps
Pour
souffler,
Et/ou
pour d’autres activités
Choisies
elles aussi
Et
donc volontaires
Quel
bonheur d’être
dans ces conditions sur
terre !
---------------------------------------
La
beauté qui se voit n’est que très éphémère, et donc passagère
Et
de plus, elle n’est qu’extérieure, apparence
Et,
si vous ne la voyez plus,
Que
reste-t-il ?
Ce
qui est naturel !
Et,
ce naturel est beau en lui-même, nu,
Et
n’a pas besoin d’habillage, de costume, de masque, de paillettes,
Pour
être intéressant
Il
l’est déjà !
Donc,
pourquoi l’habille-t-on, et surtout :
Pourquoi
le pare-t-on de choses mirifiques, vaporeuses, floues ?
Pour
le mystère, mais le mystère,
Certes
pas en totalité,
Mais
en grande partie,
C’est
du vent !
Et
par peur que le naturel, son naturel,
Soit
jugé banal par les autres,
Car
c’est vrai qu’il n’a pas toutes les couleurs de la beauté qui se voit,
apparente, et qui n’est que cela,
Et
que l’on ne soit pas caressé, choyé, aimé,
Mais
ces couleurs, celles du naturel,
Sont
vraies sincères
Et
ne sont pas basées sur des mystères, des secrets, des peut-être, des rumeurs,
des on-dit,
Mais
sur la réalité, la vérité
Qui
est intérieure et extérieure,
Et
essentielle, vitale !!!!
-----------------------------------------------------
Dans
un moment embarrassant, difficultueux
Où
sa vie peut être en jeu
Il
arrive souvent à nous, êtres humains,
D’avoir
un sursaut de génie,
Une
brusque envie de ne pas mourir
De
ne pas abandonner sans lutter
La
situation périlleuse mais pas inéluctable, où nous nous trouvons pour un
temps indéterminé,
D’avoir
donc une habileté exceptionnelle,
Qui
sauve la situation et notre vie
Nous
donnant des forces inhabituelles,
Que
l’on traite presque de surnaturelles
Tellement
elles sont étonnantes, surprenantes
Et
nous font passer de la survie…,
A
la vie !!!!
----------------------------------
VIVRE AILLEURS
Je ne suis plus une terrienne,
Je suis une Vénusienne.
Quelle chance d'avoir une autre planète,
Où pouvoir faire la fête,
Où pouvoir être tranquille,
Loin de toutes les villes.
Seule dans un jardin,
Ayant des roses dans tous les coins,
Des roses blanches...
Près de moi, sur sa branche,
Un rossignol chante,
Sa voix douce est émouvante,
Et fait rire mon cœur,
Le fait soupirer de bonheur,
Dans cette planète en fleurs.
Une planète
Pour pouvoir se détendre,
S’étendre
Longtemps se reposer
Quel bonheur,
Quelle fête !
Aussi, dans cette planète,
Pour ne pas trop s’ennuyer
On a des passe-temps
Qui rendent le cœur content
On tente, on expérimente, on invente :
Des choses qui rendent le cœur léger
Et aussi doux qu’un oreiller
Léger comme des plumes,
Car on les a déjà préparées
Choisies, Qui rendent belle la vie, sa vie !
LA LIBERTE
Je la cherche assidûment,
Elle se cache dans le thym
et dans le temps,
Parmi les
choses, les événements, parmi les
gens,
Au gré du vent…
Elle rôde autour des chaumières,
Et se glisse dans l'air,
Se profile dans mon destin
Puis, reparaît dans ma main,
Sous la forme d'une colombe,
La colombe de la paix !
J’ai un
jour fini
par la rattraper
Ma merveilleuse
liberté
Et par
réussir à
la conserver
Avec elle, je dois faire attention
A ne pas faire trop de concessions
Avec les autres, avec moi-même…
Il faut surtout
que l’on se fasse les uns et les autres confiance
Pour partager
ensemble
Des moments exceptionnels
Qui font
savoir à tous
que la
Vie peut
être belle
Si l’on
a, au minimum,
le courage de
l’apprivoiser !
Liberté, faite de risques et de plaisirs
Où l’on a le droit de choisir
Si on est bien ou non ainsi
Et de changer nos habitudes
Pour d’autres paysages, d’autres définitions,
d’autres attitudes
Rendant la vie belle bien que rude….
----------------------------------------------
PRINCOU
Mon chat Prinçou était tout noir
De la queue jusqu’à la tête
Couleur du crépuscule, du soir
Mais son caractère était pour le repos ou la fête
Très sensible, et rigolo,
Pour moi, il était le plus beau !
Mon chat Prinçou
N'était pas un vieux grippe-sous,
Il aimait à venir se faire câliner,
Au creux de vos bras enlacés,
Et rester là,
Au chaud, comme çà !
Si vous osiez le quitter,
Il vous faisait alors la tête,
Mais si vous reveniez
Il perdait complètement la tête…
Et se mettait à ronronner
Toute la journée.
------------------------------------------
CONTE
Le perroquet se promène un peu partout :
Hier, il était sur une branche de houx,
Aujourd'hui, il s'est délicatement posé,
Sur une feuille de pêcher
Puis sur une fleur de magnolia,
Mais elle se brisa et se lia
Au jeune cou du perroquet
Qui n'était pas encore revenu de son étonnement,
Etant encore très enfant.
Le perroquet savait parler,
Danser et chanter,
Enfin,... tout ce que vous vouliez !
Il parlait à longueur de journées
Avec un écureuil, sur une branche perché,
Qui se dandinait en pensant
Au doux retour de sa Maman...
Elle était morte peu de temps avant,
Mais l'écureuil ne connaissait que le mot
"vivant"
Et ne pensait pas au malheur de la mort,
Qui était le plus fort
Et qui avait emporté sa Maman,
Sa Maman qu'il aimait tant !
De toutes façons, le gentil perroquet,
Qu'il regardait avec tant de fierté,
Lui promit de veiller
Sur lui, tous les jours de l'année.
Plus tard, le perroquet tomba
Et se cassa une patte...
L'écureuil arriva en hâte,
Et avec plaisir le soigna,
Car il se rappelait
Ce qu'il devait
A son ami le perroquet,
Et il aimait à se rendre utile
Auprès de son ami, pour quelques jours immobile...
Deux jours après,
Le perroquet pouvait maintenant chanter
Il était si heureux, qu'il dit à l'écureuil :
"Ecureuil, je veux que nous fassions un pacte,
Par lequel, si tu le veux bien,nous nous disions
tous nos actes",
Et il s'endormit sur un torrent de feuilles mortes.
VIGNE VIERGE
Tu te découvres, tu étincelles
Tu fais naître le raisin de ton ciel,
Il donne aux hommes
ton nectar, ton miel :
Le vin…
Qui les grise
et les ensorcelle !
Tu as donc beau être belle
Tu n'en n'es pas moins dangereuse
Attention à l'utiliser d'une manière légère,
petite... et heureuse !
----------------------------------------
La pluie,
Elle luit
Dans la nuit
Et tombe en gouttes perlées
Sur les fenêtres embrasées.
---------------
Elle a les yeux dans les nuages
Et les nuages reflètent les rivages
De cette plage sans ombrage.
------------------
Ah ! Mer douce et tumultueuse
Combien tu me rends rêveuse !
Ecoute un peu mon cœur,
Ecoute-le jolie fleur,
Te raconter à sa manière
La chanson du bonheur,
La chanson des amoureux,
Qui n’ont pas besoin d’attendre
Tendrement, tranquillement,
Le souffle chaleureux
De tes grands yeux bleus,
Pour être heureux !
------------------
Elle aime regarder les nuages
Qui passent non loin de la plage
Et donnent à la mer
La couleur du mystère.
----------------
Mer, tu fais du bruit dans ma tête
Et devant toi, je suis comme une bête
Qui cherche dans ta profondeur
Les vérités de son cœur.
---------------------
Mer, tu étincelles
Telle le soleil
Tu brilles comme un astre
Et tu déferles une écume blanchâtre
Sur les bords de la plage
Peuplés de nuages.
---------------
Mer, j’ai envie de courir vers toi
De me jeter dans tes bras...
Mais, dans un second temps,
Je réalise que maintenant
J’ai une violente peur de plonger
Dans mes songes de l’été.
---------------
La neige tombe en flocons,
Pas plus gros que des cocons.
Elle est blanche et fait des branches
Pour les pistes de ski de fond !
La neige est belle, froide et blanche,
Elle est merveilleuse et elle tranche
Sur le sombre des arbres nus, sans feuille, mais se
tenant fièrement.
La neige les couvre entièrement.
Mais, dès l’approche du printemps,
De petites pousses renaîtront,
Des fleurs feront ensuite leur apparition...
Ce sera l’éclosion d’une nouvelle saison !
-----------------
Par leur douceur odorifère,
Elles nous envahissent de leur mystère,
Leur beauté est légendaire !
Certaines sont sucrées, d’autres amères,
Certaines sont gentilles, d’autres carnivores également
prolifèrent,
Qu’importe, nous serions si tristes sans elles
sur terre !
Qui sont-elles, avez-vous percé ce mystère ?
Ce sont, pour vous satisfaire,...
Les fleurs, les plantes et les herbes parées de
leur plus beau vert !
--------------
Une fleur apporte beaucoup de bonheur
Quand on l’offre de tout son cœur.
Elle sent si bon, possède un parfum si fécond,
Qu’elle attire les guêpes, les abeilles, les
papillons...
Afin de leur offrir ce qu’elle a de plus précieux
:
Son nectar, considéré comme une boisson des
Dieux.
N’est-ce pas merveilleux ?
---------------
S’il aime la vie et que tout se passe à
merveille pour lui :
Petit à petit, l'oiseau naît, il vit, il piaille
et crie,
Petit à petit, l'oiseau croît, grandit,
Petit à petit, l'oiseau mûrit,
Petit à petit, l'oiseau quitte le nid,
Petit à petit, l'oiseau fait sa vie,
Petit à petit, l'oiseau rencontre l'amour, se
marie,
Petit à petit, l'oiseau fait son nid,
Petit à petit, l'oiseau a des petits,
Petit à petit, l'oiseau dépérit,
Petit à petit, l'oiseau meurt, sa vie est finie.
Ainsi va la vie !
-----------------
Chaque fois que je vais chez mes parents,
Que ce soit à Sailles ou à Fontaine,
J'ai beaucoup de peine...
Car je pense à ce chien Titou
Qui n'est, hélas, plus parmi nous,
Mais qui nous apportait tant de bonheur !
Il arrivait tout "plan-plan",
Un peu à la manière de Rantanplan,
Il était cependant très présent !
Très câlin, il avait besoin de beaucoup de
tendresse
Et ne boudait pas son plaisir pour d'immenses
caresses,
Se mettant sur le dos, le ventre à l'air,
Il attendait de la douceur, comme dans le ventre de
sa mère,
La tête levée, le cœur ouvert, offert.
Il n'appréciait pas du tout que deux personnes,
Dont le cœur l'un pour l'autre d'amour frissonne,
Se fassent des câlins, des bisous,
Sans en recevoir sa part, effectivement très
jaloux !
Il ne supportait pas que d'autres animaux soient
supérieurs à lui :
Qu'ils fassent "wouah wouah, miaou, cui cui",
Et se battait, la plupart du temps, sans merci !
Il revenait à la maison après quelques jours de
vagabondage,
Pleurant à fendre l'âme, jusqu'à ce qu'on lui
ouvre, en nage...
Il était souvent couvert de morsures, ou d'autres
blessures,
Faisant peine à voir ...
Réclamant à manger et à boire !
De sa mort, j'ai beaucoup de peine,
Et je pense à lui, car encore je l’aime !
------------------
La nuit,
Tout est calme, sans bruit !
Je m'imprègne
du repos qui règne,...
C'est un moment si beau !
Mon esprit vagabonde
Sur tous les sujets qui voguent de par le monde
Et je survole la terre
Qui garde de nombreux mystères.
Lesquels ? A vous de les découvrir,
Tous ceux qui feront fleurir votre avenir !
--------------
Je m’approche de l’eau,
J’y vois le reflet de mon visage…
Sur le rivage, je trouve une pierre plate et ronde,
Je l’envoie et lui fais faire des ricochets, des
bonds,
Qui modifient alentour l’onde.
Ce que c’est beau !
Du bout des doigts, j’effleure le liquide :
L’eau est douce et chaude,
Elle est limpide.
J’ai envie de m’y plonger
Pour me relaxer,
Nager,
Aller de l’avant,
Partager avec cet élément
Un grand moment
De liberté ! ! !
----------------------
C’est le plus important
Grandir
en étant heureux !
C’est le plus important
Pouvoir être
un jour… amoureux !
C’est le plus important
Lever sa tête
au niveau du ciel bleu !
C’est le plus important
Rendre aussi
les autres… heureux !
--------------------
La Cité de Demain
donnerait à
chacun
Envie de
se lever le matin,
Gai, serein,
Un endroit où
l’on se sentirait tous
bien !
Elle serait
peut-être moins
citadine
Les grands immeubles,
les tours, souvent
tristes et
gris
En seraient
bannis.
Ils seraient
alors rasés
Pour faire place :
à des maisons toutes
différentes,
Agrémentées
de jardins,
Où chacun
y ferait pousser
à l’envi :
Des légumes,
des arbres et/ou des fleurs,
Et à
des immeubles plus
petits, plus
coquets,
Très fleuris,
très jolis,
A taille
humaine,
Peuplés d’adultes
et d’enfants
Pouvant se
retrouver dans des jardins publics
très vivants
Dotés de bancs,
de fleurs, d’arbres
nombreux et noueux,
De jeux pour
les enfants :
Tels, des balançoires, des tourniquets, des
toboggans,…
D’un kiosque
où les ménestrels et les troubadours
Auraient le
droit de se produire
Afin de
donner envie aux autres
de sortir
d’eux-mêmes
De savourer
la vie
Et à
leur tour de la
transmettre à leurs
petits ;
De marchés
colorés où tout un chacun pourrait
flâner
A la recherche
de légumes ou de
fruits,
Dans lequel
on retrouve également
des habits,
Ainsi que
des vendeurs de bibelots quelquefois
rigolos…
Bref, une cité
où l’on attendrait
avec sérénité
La fin de la vie
ou sait-on jamais
l’éternité !
-------------------------------------------
Envole-toi petite plume envole-toi
Envole-toi petite plume chatouille-moi
Tu es si douce petite plume quand tu me touches
Tu es si douce petite plume quand tu fais mouche
Et quand tu effleures ma joue ou ma bouche
Tu es légère, petite plume,
Parcelle essentielle d’un oiseau
Tu es légère petite plume,
Et, sous un rayon de lune,
Tu luis, tu resplendis
oh… que c’est beau !
Ta douceur est une mer veille petite plume
Elle est une caresse d’amour
Ta douceur est une merveille petite plume
Et me remplit de joie… chaque jour
Merci petite plume d’exister
Et de m’apporter
Un bonheur
Qui remplit de joie… mon cœur !!!
-------------------------------
Oranges
confites
Quel
bonheur vous me faites
Dès
que vous vous approchez de mon palais c’est la fête
Vous
y régnez de main de maître
Et
de délices vous emportez ma bouche dans une tempête
D’une
multitude de saveurs
Qui
s’entrechoquent, s’entremêlent, s’interpénètrent !
Du
soleil elles ont la couleur
Du
miel elles ont la saveur
Et
de leur tout, elles emportent mon cœur !
Je
vous le confirme, ce n’est pas un mythe !
Et
je les déguste avec ferveur
Aussi
dorées qu’un océan de fleurs !
----------------------------------------------
Une page blanche, c’est triste, non ?
Elle manque des couleurs
Qui chavirent le cœur,
Elle manque des paroles,
Qui, comme le vent, s’envolent,
Elle manque d’émotions
Qui dominent les passions...
Bref, je la préfère pleine de fantaisie, de
rires, de poésie,
Afin que moi, en la voyant, je ris de la voir si
jolie
Qu’en penses-tu, lecteur de mon cœur ?
Oui, non ?
Réponds-moi, je t’en prie,
J’ai tant besoin de tes avis !
----------------
Un nid, dans un arbre, se penche
Au passage du vent insolent
Qui le déhanche,
Le ballote au gré des courants,
Au gré des tourments
Inlassablement.
Ce nid porte sans doute la vie d’oiseaux tout
petits
Qui attendent impatiemment,
La bouche ouverte, le cœur battant,
Criant, piaillant,
Le retour de l’un de leurs parents
Avec, dans le bec, le repas du moment
Composé d’insectes bourdonnants.
« Papa, Maman, nous avons faim !
De vous, nous avons besoin
De votre soutien
Afin de nous donner envie d’aller de l’avant,
Envie de devenir grands, peut-être un jour…
parents.
Lorsque le vent se calmera,
Le nid, alors, plus ne bougera,
Les petits ne seront plus ballottés,
Ils auront grandi, mûri…
Pour oser quitter leur foyer
Sans regarder derrière eux, avancer,
A tire d’ailes s’envoler
Vers leur destinée ailée,
Rencontrer l’amour,
Fonder d’autres familles, qui, à leur tour,
Construiront leur nid d’amour
Où ils créeront, eux aussi, la vie.
Ce jour-là, leurs parents pourront souffler,
Se reposer, de toute éternité.
Car ils auront transmis
A leurs oisillons chéris
Une grande partie
De ce qu’il leur faut comme bagages
Pour ne pas se perdre dans les nuages.
---------------------
Deux branches d’un arbre sont réunies :
L’une d’elles crie à l’autre, ravie,
Espérant que c’est pour la vie,
«Veux-tu qu’aujourd’hui même l’on se marie ?»
L’autre n’a que le temps de dire «oui !»
Avant qu’un oiseau impoli
Les sépare, d’un coup de patte, étourdiment,
Qui, en deux temps trois mouvements,
Eut tôt fait de les rendre tristes, car seules,
Ce, qu’à aucun prix, elles ne veulent.
Heureusement, peu de temps après, un vent coquin,
entre l’oiseau et elles s’insinue
Détournant celui-ci jusqu’au coin de la rue.
Il rapprocha les deux branches, qui, de nouveau liées,
Se firent le pacte de ne plus se quitter.
----------------------
Au printemps, il aide à ce que les arbres
bourgeonnent.
En été, il m’étonne,
Chaud ou froid, il tourbillonne.
En automne, il détonne. Et souvent, il tonne !
Le temps en fait alors des tonnes !
En hiver, je frissonne.
Qui est-ce ? Le vent fripon qui nous environne !
-------------------
Elle m’emmène en arrière, en avant,
Mon visage est caressé par le vent :
C’est comme si j’étais dans les bras de ma
Maman
Calée contre elle, bercée doucement,
Ecoutant une douce chanson.
J’en ferais bien du matin jusqu’au soir
Avec mes copains.
Ensemble ce serait bien
D’aller si haut,
Quand il fait dehors si beau :
Toucher une branche d’arbre,
Me sentir comme
un oiseau :
Ne plus être
en apesanteur, même juste
une seconde
Et peut-être
voir si la terre
est toujours ronde !
--------------------------
J’aime prendre des raccourcis
A travers des chemins détournés,
Des chemins de traverse
Qui nous emmènent quelquefois,
« Au petit bonheur, la chance »,
Là où on le veut, utilisant un passage peu banal
Ou d’autres fois, l’on atterrit
Par des raccourcis qui rallongent,
A mille lieues de notre choix initial
Pour des rencontres très originales…
-----------------------------
La
balançoire
Elle
s'agite d'arrière en avant
D'avant
en arrière
Elle
bouge
Ballottée
par le vent...
Quand
on est sur elle
On
se sent léger
Aussi
léger qu'un arc-en ciel
On
se sent libre
Aussi
libre qu'un oiseau dans le ciel
Que
par exemple : une tourterelle
Et
la vie est belle !!!
-------------------------------
Ces poèmes vous plaisent, retrouvez
les sur http://myrabelle.chez-alice.fr