Aide à
la conception
de jardin
Arbre spirituellement vivace
Thierry Jouet Auteur végétal
Roman
Pitch :
Jerain va rencontrer une petite araignée qui va bouleverser sa vie.
Cette histoire vraie est menée dans un monde peuplé d'elfes, de lutins
et de fées végétales,
à moins que l'intrigue ne soit ailleurs dans sa vie,
un message personnel, un appel à la nature,
à la vie, à l'amour
à défaut de savoir écrire
un hymne à l'amour !
Extraits:
Chapitre
1
La Genèse,
In the beginning, you’re in
the hands of destiny*
En cette belle matinée ensoleillée du jeudi 26 septembre 2002, rien ne prédestinait la journée qui allait changer ma vie.
La mémoire collective retiendra de cette journée le naufrage du ferry Sénégalais « Joola », reliant la ville de Dakar à Ziguinchor, qui coula au large de la Gambie au sud du Sénégal, laissant derrière lui, plus de 1 863 morts et 64 rescapés seulement.
Le nombre exact de personnes décédées restant inconnu, entre 1863 et 2000 victimes en associant aux morts les disparus.
Pour la France, le chiffre est connu : vingt-deux Français nous ont quittés. Les causes de cet accident ont été très difficiles à établir, la France a jugé en 2014 « l’impossibilité d’engager des poursuites pénales contre les éventuels responsables en raison des dispositions internationales applicables à ce naufrage. »
Le seul fait non discutable est que cette catastrophe civile marine est la plus importante que nous ayons connue, le bilan est bien plus lourd que les 1 500 morts du « Titanic » qui sombra le 14 avril 1912 au large de Terre-Neuve.
Le témoignage de Patrice Auray, le seul rescapé Français de cette tragédie maritime dans son livre « Souviens-toi du Joola » aux éditions Globophile est bouleversant.
Pour moi, Mister J. de mon nom, Jerain Torr-Maen, l’événement ce jour-là, rassurez-vous, bien plus anodin, se déroula en Europe, en France, dans le Sud.
J’étais en déplacement dans ce merveilleux espace naturel que constituent les Calanques. En ce mois de septembre particulièrement chaud, je me rendis ce matin-là au petit café de la plage de la Pointe Rouge en bord de mer pour mon petit débriefing de la journée.
J’étais venu dans ce lieu sauvage en 1983, j’adorais ce quartier populaire encastré dans la roche, ce mélange de maisons modestes d’ouvriers et de pêcheurs aux tuiles rouges de la Pointe Rouge, mêlées aux cabanons de la Madrague de Montredon, les terrasses enclavées avec vue sur le petit port, où l’on apercevait encore ces petits bateaux Marseillais appelés « Pointus », les jardinets avec leurs escaliers abrupts qui donnaient l’accès vers la mer.
Tout en sirotant mon café matinal, alors que Tom Waits entonnait Alice, mes pensées vagabondaient.
J’hésitais à emmener mon groupe étudier la flore à la Calanque de Callelongue en prenant le sentier des douaniers ou à étudier la flore des espaces boisés de Marseilleveyre. « Voir Marseille et mourir », Marseille Veyre peut signifier « Voir Marseille », et pour voir Marseille, rien de tel que de se rendre à Luminy, qui vaut bien la vue du belvédère de la bonne Mère, à Notre Dame de la Garde. Ce matin-là, quelques promeneurs chargés de leur sac à dos sur les épaules se dirigeaient vers les Goudes pour se rendre à Callelongue. Les Marseillais se baignaient et se prélassaient encore sur les plages du Prado et de Pointe rouge, ou pour les plus courageux, dans l’eau plus froide d’une des criques aux pierres blanches des calanques. L’eau des Calanques est alimentée par de nombreuses sources d’eau douce, par des réseaux souterrains provenant du recueillement des eaux de pluie, et des écoulements des filets d’eau des cavités des falaises.
Si la France retient de Marseilleveyre, ces petits cabanons à la « Marcel Pagnol » qui se disputent à prix d’or, bien qu’il s’agisse en fait d’un héritage patrimonial à transmettre, réservé à quelques privilégiés, le vrai spectacle est ailleurs, et il est pour l’instant encore gratuit. Les Calanques sont des petits golfes enclavés, étroits, et profonds bordés de falaises ensablées d’un blanc éclatant se jetant sur la mer d’un bleu azur, intense, profond, abyssal, méditerranéen. Elles ont été creusées dans les calcaires très durs du Crétacé, et grâce à une érosion très faible, elles nous permettent encore de contempler ce spectacle vivant naturel comme à l’époque antique.
Les Calanques au relief karstique sont constituées de calcaire urgonien, ou dolomitisé, de crêtes ventées, de parois abruptes, de rochers blancs, d’éboulis, de vallons ombragés, ou de bas vallons submergés par la mer. La chaux marseillaise était employée en agriculture, pour la soude, pour la fabrication de savons et pour le chaulage des maisons. La végétation est constituée d’arbres, principalement de chênes verts appelés yeuse (Quercus ilex), de pins d’Alep parfois nommé pin blanc (Pinus halepensis), d’arbustes, d’arbousier baptisé arbre aux fraises (Arbutus unedo), de genévrier de cade (Juniperus oxycedrus),d’arbrisseaux, d’amélanchiers (Amelanchier ovalis), de chênes kermès (Quercus coccifera), de lentisques (Pistacia lentiscus), d’alaternes (Rhamnus alaternus), de filaires à feuilles intermédiaires (Phillyrea media), de cistes, (Cistus albidus), de Montpellier (Cistus monspeliensis), à feuilles de sauge (Cistus salviifolius), de bruyères à fleurs nombreuses (Erica multiflora), et de plantes vivaces : du thym désigné sous le nom de farigoule en Provence (Thymus vulgaris), de la lavande à larges feuilles nommée parfois lavande aspic (Lavandula latifolia), d’immortelle des sables (Helichrysum stoechas) ou d’astragale de Marseille (Astragalus tragacantha).
Tous les végétaux présents sont caractéristiques de la végétation méditerranéenne de type garrigue balayée par le vent et les embruns marins. La lumière de Marseille vue des Calanques est unique. Elle nous rappelle la beauté de la lumière gréco-romaine, comme dans les peintures de Raphaël Ponson dans « La Calanque de Maldorme », de Paul Guigou dans la « Route de la Gineste », de Jean Baptiste Olive dans la « Calanque d’en Vau » où le mistral vient accompagner la chaleur étouffante de Marseille. Marseilleveyre peut signifier Marseille le vieux comme l’ère de la formation des Calanques. Le massif des Calanques est l’un des climats les plus secs, les plus arides de France, la pluviométrie est de moins de 400 mm par an. Le massif de Marseilleveyre culmine à 433 m d’altitude. Je me rendis à Luminy, un petit groupe d’escaladeurs bien équipés qui attaquaient de bon pied, l’aiguille de Sugiton dans un cadre à vous couper le souffle pour profiter de la vue panoramique de la Calanque de Sugiton.
Pour l’encadrement de ces grandes voies, un moniteur d’escalade les accompagnait. Le beau jeune homme aux cheveux courts blonds décolorés, grand, à la figure mince, à la stature d’athlète, aux muscles affûtés, leur prodiguait les dernières consignes de sécurité. Quiconque a déjà parcouru ces voies sait déjà que les rochers sont très glissants, que l’accident peut être proche, qu’il serait très dangereux de s’y aventurer seul sans un accompagnateur expérimenté, de s’engager dans une fissure non équipée. A la tête de la Mounine la vue est magnifique, et là, vous venez vraiment faire connaissance avec le mistral, mais la vue au nord sur la ville de Marseille et au sud sur la grande bleue, la Méditerranée, vous donne le courage d’affronter ce maudit vent.
La faille de Luminy, comme la faille littorale de Marseilleveyre regorgent d’espaces boisés et même de grottes comme la « Baume du houx ». Ces refuges d’ombre sont agréables pour s’abriter des rayons ardents et brûlants du soleil réfléchissant sur ces calcaires blancs qui nous brûlent la peau en cette fin d’été.
La chanson de la rue Kétanou Y a des cigales dans la fourmilière me fit reprendre le cours de mes pensées, et il me fallut décider si j’irais travailler sur la flore des Calanques en prenant le sentier des douaniers ou étudier la flore des espaces boisés de Marseilleveyre.
Beaucoup de promeneurs semblaient s’être donné rendez-vous ce matin-là. Avec les touristes qui ne tarderaient pas à combler le parking, en milieu de matinée, les sentes étant trop fréquentées pour herboriser, j’optai pour les bois de Marseilleveyre.
En fait, je n’avais pas le choix car mon cours, déjà préparé pendant les vacances d’été, me permettait de choisir l’un ou l’autre des parcours, les végétaux à étudier se trouvant dans les deux sites. Mais un obstacle majeur s’imposait à moi, il aurait fallu que je demande l’autorisation de sortie dix jours auparavant.
Je n’arrivais jamais à me repérer dans cette grande ville.
Il fallait que je vienne sur place pour me rendre compte du chemin à prendre.
Une sortie de l’établissement demandait toujours un investissement supplémentaire, et toute une logistique à prévoir pour ce type de déplacement occasionnel.
Mais je m’autorise à délirer pour m’ouvrir à tous les possibles et me conforter dans le choix que j’avais prévu auparavant.
Il existe une liberté que l’administration ne peut nous enlever, c’est la liberté de l’esprit, de penser que nous avons encore le choix de nos décisions…
Les Calanques vont être en ce mois de septembre plus fréquentées que d’habitude, la chaleur de journée d’arrière-saison commence à se faire sentir, je me prépare pour rejoindre l’ombre de Marseilleveyre et la tranquillité où mon public sera beaucoup plus réceptif aux noms latins qu’ils vont devoir entendre, assimiler et surtout digérer.
Sur la route j’aperçois, au loin, mon petit groupe d’acrobates randonneurs, sportifs aguerris du matin, revenir du pas de la Mounine.
Dans mon autoradio, Brigitte Fontaine déclamait Y a des Zazous, tiré de son magnifique album Kékéland, c’était Comme à la radio !
Comme tous les jeudis, je dispensais mon cours de reconnaissance des végétaux avec mes jeunes élèves de première année du brevet d’études professionnelles agricoles, de l’option Aménagement de l’espace, spécialité travaux paysagers (BEPA).
C’était le premier cours de travaux dirigés sur le terrain, les deux cours précédents étant consacrés à la maîtrise des termes botaniques et à la présentation des différentes classifications des végétaux selon les botanistes ou les paysagistes.
Les élèves de BEPA devaient connaître et savoir reconnaître au minimum 250 végétaux sur les deux années, soit apprendre avec les périodes de stages entre douze à seize végétaux tous les quinze jours pour l’obtention de leur BEP.
Une des difficultés de la préparation de ce cours est de définir la liste en fonction des saisons, et, en ce 26 septembre, il fallait surtout étudier les végétaux qui étaient encore en fleurs, ou avec la présence de leurs fruits que les élèves ne verraient plus fleuris avant le prochain été.
C’est-à-dire l’arbre aux papillons (Buddleja davidii), le fragon petit houx (Ruscus aculeatus), la Gueule-de-Loup (Antirrhinum latifolium), l’immortelle des sables (Helichrysum stoechas), le laurier-tin (Viburnum tinus), le pistachier lentisque (Pistacia lentiscus), la mauve royale (Lavatera arborea), la mauve des bois (Malva sylvestris), le myrte (Myrtus communis), la perce-pierre maritime (Crithmum maritimum), le pourpier de mer (Atriplex halimus), le sumac des corroyeurs (Rhus coriaria), l’aiguille d’Adam (Yucca gloriosa), l’olivier (Olea europaea), la scille d’automne (Scilla autumnalis) ou comme l’astérolide maritime, (Astericus maritimus) qui vient de faire une petite seconde floraison en ce mois de septembre particulièrement chaud.
Pour cette spécialité, les élèves sont en demi-classe, et, en cette journée très ensoleillée, les élèves sont particulièrement heureux de pouvoir s’échapper de leur salle. Le cours consiste à reconnaître la liste des végétaux sélectionnés sur le terrain tout en repérant les caractéristiques de chaque plante. L’objectif est de se rendre compte de la biodiversité du monde végétal.
La reconnaissance est une affaire d’observation, de déduction, d’utilisation de moyens et de méthodes mnémotechniques pour essayer d’aboutir au Graal : la connaissance des végétaux.
Pour cela, il faut observer l’environnement proche des plantes, essayer de décrire chaque élément et, pour ceux qui le peuvent, les dessiner.
Je distribue les photocopies que les élèves doivent apprendre, la liste, la fiche de chaque plante avec le dessin caractéristique à coller ou à redessiner.
La première partie du cours consiste à mettre en valeur tout ce que l’élève peut trouver seul.
Je les invite à repérer la taille des végétaux et à les classer en quatre catégories, arbres, arbustes, arbrisseaux et plantes vivaces.
— Qui est capable de me citer un arbre ?
— L’olivier, Monsieur !
— Bien, qui peut me donner des noms d’arbustes ?
— Le laurier-tin, et celui-ci, répondit le second.
— Oui, le laurier-tin et l’aiguille d’Adam sont des arbustes.
— Qui peut trouver les arbrisseaux ?
— Le lentisque, le sumac, le myrte, le pourpier de mer, l’arbre aux papillons, le fragon, lancent plusieurs élèves…
— Presque un sans-faute, le fragon est, plus exactement, un sous-arbrisseau comme l’astérolide, mais je ne vous l’avais pas précisé. Quelles sont les plantes vivaces ?
— La Gueule-De-Loup, l’immortelle des sables, la mauve royale, la perce-pierre maritime, la mauve des bois et la scille d’automne, clament plusieurs élèves.
— Mais, Monsieur, le laurier-tin, le sumac, le myrte, l’arbre aux papillons pourraient faire partie des arbrisseaux comme des arbustes, interroge un élève perplexe.
Un autre de rajouter :
— Alors le yucca et l’astérolide peuvent être aussi classés parmi les plantes vivaces !
— Tout cela est tout à fait exact ! Le choix est arbitraire. Maintenant vous devez différencier parmi les plantes vivaces, les plantes bulbeuses, les plantes bisannuelles.
— C’est facile, les plantes bisannuelles sont les mauves, la mauve des bois et la mauve royale, la plante bulbeuse est la scille d’automne, répond une jeune fille.
— Mais, Monsieur, si la scille est une plante qui a un bulbe, ce n’est plus une plante vivace, c’est une plante bulbeuse, lance un garçon.
— Vous touchez la difficulté des classifications, les végétaux ne se laissent pas facilement cataloguer de façon binaire …
Vous allez observer minutieusement chaque végétal, en faisant attention à l’environnement proche de la plante, repérer l’orientation, le vent, le bruit, puis deviner le type de silhouette, de racines, regarder, toucher, sentir l’écorce, le feuillage, les fleurs, les fruits, les graines, et quand je vous le dirai, sous mon contrôle, goûter certaines plantes !
Arrivez-vous à distinguer les plantes herbacées des plantes ligneuses ?
— Les plantes ligneuses sont l’olivier, le lentisque, le laurier-tin, le myrte, répondent les deux garçons.
— Les plantes herbacées sont la mauve royale, la mauve des bois, la scille, Monsieur !
— Que voyez-vous comme silhouette particulière ?
— Le laurier-tin est buissonnant, l’olivier a une silhouette arrondie, et l’astérolide a un port prostré, dit un élève.
— L’olivier a un tronc tortueux, et son écorce a l’air crevassée, répond un autre.
— Oui, vous avez raison tous les deux ! Que pouvez-vous me dire sur les racines ?
— L’olivier doit avoir des racines pivotantes comme le lentisque puisqu’ils sont les plus hauts, essaie un élève.
— C’est bien raisonné, l’olivier et le lentisque ont des racines pivotantes puis étalées, mais une petite plante herbacée comme la mauve des bois a aussi des racines pivotantes.
— En tout cas, l’arbre aux papillons a des racines superficielles, on les aperçoit, dit un élève.
— Bien observé jeune homme, l’arbre aux papillons a des racines superficielles mais charnues, le sumac bien que haut de 3 mètres a des racines traçantes et étalées mais en superficie, le laurier-tin qui atteint la même hauteur, a des racines fasciculées, le myrte a des racines peu profondes, ces racines peuvent s’éclater pour qu’il puisse être propagé.
— Monsieur, on voit les racines du yucca !
— Oui, les racines du yucca sont rhizomateuses. À quoi vous fait penser la mauve ?
— À la guimauve, lance un élève, en éclatant de rire
— Excellent jeune homme. Ce que vous ne pouvez pas voir et donc pas savoir, c’est que la racine de la mauve des bois est comestible, et autrefois, elle permettait de fabriquer de la guimauve, d’où son nom populaire de « fausse guimauve ».
— Qui a regardé la couleur des écorces ?
L’écorce de la myrte est rousse, et celle de l’olivier grise, répond un élève.
— On dit le myrte. Quelqu’un a-t-il senti une odeur spéciale ?
— Oui, répond une jeune fille, le myrte a un parfum de plante aromatique, le lentisque et le sumac ont une odeur forte, on dirait de la résine.
— Ça sent le maquis comme chez moi en Corse, ajoute un élève chasseur.
— En effet, le lentisque a une écorce odorante, résineuse, les rameaux du sumac des corroyeurs contiennent une sève laiteuse très odorante. Est-ce qu’il n’y a que l’écorce du myrte qui est odorante ?
— Non, répondit la jeune fille, les feuilles aussi !
— Les feuilles du myrte sont aromatiques, elles dégagent un parfum balsamique. Les rameaux, les feuilles, l’écorce sont riches en tanin. Autrefois, ils étaient brûlés pour faire de l’encens. Voyez-vous d’autres plantes aromatiques ?
— Le lentisque, répond aussitôt un élève.
— Bien, mais vous avez aussi la perce-pierre maritime ou l’immortelle des sables. Qu’avez-vous remarqué au sujet des feuilles ?
— Certains végétaux ont des feuilles simples comme le laurier-tin, l’olivier, l’arbre aux papillons, l’astérolide, la Gueule-De-Loup, dit un élève observateur.
— Le sumac des corroyeurs, le lentisque, la perce-pierre maritime ont des feuilles composées, Monsieur.
— Oui, comment différenciez vous les plantes à l’aide de l’observation des feuilles ?
— Le pourpier de mer et l’immortelle des sables ont des feuilles grises, répond un jeune homme.
— Le pourpier de mer, le lentisque, l’immortelle des sables, la mauve des bois ont des feuilles alternes.
— Le myrte, le yucca, l’arbre aux papillons, le laurier-tin, l’olivier ont des feuilles opposées, observe une jeune fille.
— Oui, êtes-vous capable de trouver les végétaux persistants ?
— Le lentisque, le laurier-tin, la perce-pierre maritime, le pourpier de mer, l’olivier, le fragon répondent ensemble trois élèves.
— Oui, et ceux qui ont un feuillage caduc ?
— Le sumac des corroyeurs et l’arbre aux papillons, continuent les jeunes.
* Genesis 1969
Critique littéraire
Ce livre protéiforme de Thierry Jouet, Auteur végétal,
emprunte le chemin du roman, de la poésie, du conte,
ainsi qu’un compte rendu détaillé de la maladie
qui a déclenché le processus d’écriture.
Mais l’amour y occupe la plus grande place,
la famille, les romances, l’amitié,
la passion du monde végétal et animal.
Le Jardin des Jouet
Arbre spirituellement vivace, Avez-vous peur des Araignées ?
Aide à
la conception
de jardin
Arbre spirituellement vivace Avez-vous peur des araignées ?
Le premier livre de Thierry Jouet, un roman pour adultes 2016
" Arbre spirituellement vivace, Avez-vous peur des araignées ? "
Son
second livre la version audio du premier 2017
Son
troisième livre 2018
Les Poésies végétales ont été relues par Catherine Girard-Augry, écrivain *
Thierry Jouet a reçu le mérite littéraire des Arts et Lettres en juin 2019
Son quatrième livre Poésies saisonnières aux éditions Ex-Aequo
Son dernier livre 2024 le septième
De rêve et de chimère, recueil de tercets,poésie, aux éditions unicité
Arbres et fleurs
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