Jardin paysage

Le jardin des Jouet

 

Jean-Pierre MAJZER 

 

 

 

 

 

Docteur ès lettres, Professeur honoraire.  

 

Ancien élève de l’École Normale d’instituteurs de Parthenay, docteur en littérature, Jean-Pierre MAJZER a consacré une thèse et un ouvrage au poète essayiste universaliste Jean-Claude RENARD (1922-2002).

Sa passion demeure l’éducation populaire, permanente, partagée.

 

Ses œuvres poétiques :

 

Un parcours de l'œuvre poétique de Jean-Claude Renard, Lettres modernes Minard, 2002.  

Jean-Claude Renard poète de l’unique et de l’universel 1999.  

 

 

 

 

Préface de  Jean-Pierre MAJZER

 

 

 Poésies Saisonnières  de Thierry JOUET aux Éditions Ex Æquo

 

Pourquoi ne pas « laisser l’œuvre dévoiler ses secrets », se présenter elle-même ? En effet, comment « dire les mots justes » et « pas juste des mots » ?  Cette exigence est celle de Thierry JOUET. Elle est au cœur de son travail d’écriture, de réécriture, de composition et de recomposition. Alors, comment en parler ?

Arbre spirituellement vivace est publié en 2016 dans sa « version originale longue » réunissant deux tomes. Une version courte paraîtra l’année suivante, suivie du recueil Poésies végétales consacré aux quatre saisons célébrées chacune par trois poèmes. Ainsi, le quatrième ouvrage que voici, Poésies Saisonnières 2018, offre les beaux fruits mûrs d’une laborieuse culture.

 La première partie, composée de quatrains au groupement varié, laisse une place aux tercets et aux quintils, qui doivent leur musicalité au rythme et aux sonorités. Les poèmes en prose donneront naissance à une somptueuse prose poétique colorée et parfumée, intitulée "Jardin d’un Poilu 1918-2018".

La seconde partie s’ouvre sur une « Suite de haïku » lumineux, groupés par trois, quatre, puis cinq, où quelques vers renaissent d’un poème à l’autre. C’est en apothéose que le recueil se termine par un bouquet final de quatre vingt-seize haïku.

 

 Au cours de ses métamorphoses, l’écriture de Poésies Saisonnières 2018 réunit quelques poèmes parus antérieurement dans le « roman », prolongeant ainsi une gamme d’émotions saisonnières inséparables de la musique et de la peinture. Elle rend hommage à des figures nommées ou qu’elle laisse deviner : Raymond BACHER, peintre et poète, Louis BOUILHET, Pierre LATASTE, Yvon BRÉMAUD, Rémy LAINÉ, Émile GUILLAUMIN, Jean RIVIÈRE, Jean-Marie PELT, Gaston CHAISSAC, Claude VANCOUR, Jacques HIGELIN, Pierre POUCHAIRET, Jean HUGUET, Tiphaine GASNIER, peintre d’aujourd’hui, Stephen HAWKING, et combien d’autres.

Pour le "Maître coloriste", « Peindre c’est saisir le temps, / Un arc-en-ciel, le silence, / Puis s’envoler vers ailleurs », jusqu’au noir et blanc Petit à petit, pour le « distillateur de mots », le récit se condensera en poésie, dont la "Beauté singulière" peut être « contenue dans un grain de riz ».

 Si Thierry JOUET commence son parcours d’écriture par le long récit de ce qui a bouleversé sa vie un 26 septembre 2002, c’est parce que son existence est faite de ces innombrables faits et gestes. Il veut « journaliser » pour n’en perdre aucun, pour comprendre et vivre, malgré une fin annoncée – un « statut » de « sursitaire ».

Avide de « Connaissance », à la fois exigeant et modeste, le « jardinier des mots » cultive une langue qu’il estime pourtant « mal cultivée ».

Car comment réussir à dire ce que les mots ne disent pas ? En travaillant, en se réjouissant de ses lectures, de ses écritures, « Jusqu’à ce que l’encre ne se justifie plus » ?  

Dans ce recueil, les dates s’effacent ; les « rêveries intemporelles » "comptent" pour celui qui voudrait « ne plus compter le temps ». Seuls demeurent quelques repères parmi lesquels : « Quercus versicolor », le chêne, Noël, la mort, Verdun, "Quadrille vendéen", qui ne fait pas oublier que la Ronde, le premier et le dernier mouvement du Quadrille, dure seize temps : « seize temps et tant d’années »...

  Les lieux de ces "Jouissives lectures" transportent le lecteur des fjords norvégiens de Lars Jaastad au Liban de Khalil Jabrân, du Vercors à l’Inde de « Jagannâtha », de Jersey au Japon. On y multiplie les rencontres les plus inattendues de la faune et de la flore : celles du « ptilope natif des îles sous-le-vent », ou de « l’arbre l’’ylang-ylang ». Ne sommes-nous pas tous « étrangers, semblables et mêlés, yin et yang » ?

La poésie libre, libérée des longueurs de la prose, se cisèle. Un quatrain isolé du recueil s’intitule "Tu vois ?" « La voie lactée est troublante, hors comment suivre son étoile ? »

 

Notre liberté a besoin de lumière, de « limpide clairvoyance » sans éclairage factice. Elle exige, pour soigner « nos bleus », une attention redoublée à soi et aux autres. Et, pour être « libres éperdument », il faut discerner les « mensonges », « à tout prix vivre sa course », « éjecter toute haine à jamais ».

 

Mais comment, en visant l’essentiel, "échapper" à l’obsession du temps ? Gaston BACHELARD nous a montré que « la miniature est un des gîtes de la profondeur » ; le poète et professeur de japonais Alain KERVEN le rappelle : « Le temps n’a qu’une durée, celle de l’instant, que met en valeur la fugacité du haïku. C’est dans l’instant que la vie trouve toujours sa vérité première. » 

À la fois concentré de réel, libération temporelle et expression d’une urgence, le haïku, « nid d’émotions » chez Thierry JOUET, donne à entendre le silence entre les mots. Pour Edmond JABÈS, qu’il nomme avec une myriade d’auteurs, « il faut apprendre à écrire avec des mots gorgés de silence ».

 

La portée du recueil Poésies Saisonnières 2018 est double : elle est écologique et éthique. Qui sommes-nous ? Peut-on « exister par soi-même » ? En se disant d’"Origine terrienne", « de souche végétale », le poète nous renvoie utilement au sol, aux plantes, aux arbres, à la totalité du vivant. Quant aux « Invasives poétiques », elles  s’adressent « aux êtres ingrats en quête d’identité ».

Il y a urgence. Ce n’est plus le moment de se lamenter, de jouer les « condoléants ». Nous n’en sommes plus au premier « ravage ». L’avenir a besoin, sans tarder, des « exploitants, paysans réunis » malgré de "Captivants vents contraires". Quand la planète est en danger, quand le temps est compté, écrire s’apparente à une « ordonnance de survie » réduite à l’essentiel. C’est ainsi que "Terroir inestimable" prend la taille de "Précieux jardins". « Il me reste la survie pour renaître […] », confie le poète qui, faisant corps et âme avec la Nature, aspire à « l’homme re-naturé ».

 La diversité et la vulnérabilité de « la terre de nos aïeux » engagent notre responsabilité. Il y a, chez Thierry JOUET, le besoin d’ensemencer et d’enraciner. Le professeur croit à l’« alchimie » des maîtres et des élèves. Pour lui, la terre, l’enseignant agricole, le cultivateur, l’agriculteur, l’agriculture urbaine, le voyage botaniste sont tout un. Et « le cultivateur est le cordon des villes et des campagnes". C’est ainsi que l’« écopoésie » rejoint la « poéthique ».

 

 Mieux qu’un passe-temps, ou qu’une thérapie, la poésie féconde de Thierry JOUET est une « Ode de la nature que Jean Marie Pelt inaugurait ». Elle est un appel à la paix, à la vie, à la beauté. Dès les premiers vers, elle nous entraîne dans son haut vol. Et « le papillon d’ailes, en verre de psyché » nous dit que « l’amour ne vieillit pas ».

 

                                                                                             Jean-Pierre MAJZER, 2018.

 

 

Poésies saisonnières de Thierry Jouet aux éditions Ex-Aequo

 

Son quatrième livre " Poésies saisonnières   " 2019

 

Thierry Jouet présente au fur et à mesure des saisons, ses poèmes néoclassiques, quatrains, poésies libérées, dans un premier temps, puis viennent les haïku sur les évènements les plus marquants de l'année. Un hommage aux écrivains, poètes, peintres, musiciens, aux personnages passés et actuels, un hymne à la nature. Il est membre de l’association des écrivains et artistes paysans A.E.A.P et de la société des écrivains de Vendée S.E.V et de la société des gens de lettres S.G.D.L. Il écrit dans plusieurs revues de poésie, certains de ses poèmes ont été primés lors de concours en 2018. Jean-Pierre Majzer, docteur ès lettres,  poète spécialiste des poésies de Jean-Claude Renard et Christophe Forgeot, poète et professeur à l'université du Var préfacent ce recueil.

 

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Son quatrième livre Poésies saisonnières aux éditions Ex-Aequo

 

Le haïku ci-dessous rend hommage au poète Jean-PierreMAJZER  

extrait des Poésies saisonnières éditions Ex-Aequo page 87 :

 

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Vous connaissez les plantes

 

Vous ne connaissez pas les plantes, nous vous aidons à choisir

 

Arbre spirituellement vivace, Avez-vous peur des Araignées ? 

et Poésies végétales

par Thierry Jouet,

 Sociétaire des Poètes français

Membre de la société des gens de lettres S.G.D.L

Auteur Végétal 

 

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