Gilles Clément
Il a aménagé à Paris : Parc André Citroën avec Provost
Gilles CLEMENT concepteur du jardin en mouvement ci-dessous photo parc citroën
Il a aménagé en région parisienne : Jardins de l'Arche à la Défense
Il a aménagé en France : parc Matisse à Lille , le parc oriental de
Maulévrier, jardin de l'abbaye de Valloire, jardins du château de Blois.
Il
a aménagé dans le Midi le domaine
du Rayol.
Gilles Clément réalise plusieurs jardins conçus comme des évocations des paysages et des flores des régions du monde de climat méditerranéen au Domaine du Rayol Canadel sur Mer dans le Var :
Jardin américain sub-tropical, amérique centrale, asiatique, australien, chilien, californien, marin, néo-zélandais, sud-africain.
Il
est l’auteur de la création du jardin en mouvement, c’est à dire qu’un paysage
n’est pas figé, l’homme peut décider de le faire varier dans le temps , et dans
l’espace en accord avec la nature.
Il
a crée une grande exposition sur le jardin planétaire en 1999.
Gilles Clément a été inspiré par les architectes comme SMITHSON ( spirale dans le grand lac salé) avec les labels du "land art" ou de la "landscape architecture" des Etats-Unis.
"Mais
en réalité, je me vois comme un jardinier, avoue-t-il en toute humilité. L'avenir
est sur cette justesse du regard, sinon le jardinier ne peut obtenir ce qu'il
escompte le plus. Des fleurs, des fruits, des arbustes, des animaux.... Contrairement
aux plasticiens, géographes et autres urbanistes qui n'en ont pas la nécessité
parce qu'ils tirent des plans, travaillent dans la forme, il oeuvre sur la partie
vivante de la nature".
Une nécessité qui va de pair avec la prise de conscience croissante de l'environnement
et de ses atouts pour l'évolution de la vie sur Terre. D'où les perspectives
de jardins de l'an 2000 auxquels Gilles Clément apporte son concours, tant en
Europe même dans les îles, Réunion, la
route cathédrale du Maïdo et le jardin de Soweto, avec l'envie de développer,
comme à chacune de ses entreprises, une préoccupation écologique qui passe par
le biais de l'esthétique.
"Mais
hors de tout radicalisme, précise le jardinier qui appréhende le monde dans
sa globalité et se montre donc favorable au métissage des espèces, qu'il appelle
plutôt brassage, et qui s'est tissé au fil des âges. D'où cette idée de jardins
et de forêts planétaires qu'il cultive en protecteur, considérant du même il
bienveillant les herbes folles qui tentent de pousser les pavés hors de la stérilité
des cités que les essences les plus rares plantées en parcs prestigieux.
Gilles CLEMENT est un homme responsable du vivant qui se trouve sur son territoire
et qui devient jardinier pour continuer à bénéficier de ses richesses naturelles,
avec, en prime, le droit à l'utopie :
‘Un
rêve autorisé qui ne peut exister qu'en préservant le monde ‘.
Il crée le jardin en mouvement dans la Creuse en 1977.
Il a écrit Thomas et le voyageur, Traité succinct de l'art involontaire, Eloge des vagabondes.
Fresque
de l'histoire des jardins et du paysage
Art architecture peinture paysage