Le jardin des Jouet
Le Livre 2016 aux éditions le Jardin des Jouet :
Arbre spirituellement vivace, Avez-vous peur des Araignées ?
par Thierry Jouet, Auteur Végétal
Histoire du paysage
Jardin d' Eden Jardin idéal ?
1 - Jardin de l’Eden
Au commencement , Dieu créa un
jardin , Eden était son nom... Paradis mythique ...
La création du Paradis
Au
commencement, Dieu Tout puissant planta un jardin.
Et en vérité,
c’est le plaisir humain le plus pur.
Le plus
grand rafraîchissement de l’esprit des hommes;
sans lequel
bâtiments et palais ne sont qu’ouvrages grossiers.
Et on verra
toujours, quand seront venus les temps
de politesse
et d’élégance,les hommes bâtir avec majesté
avant de
jardiner avec finesse :
comme si le
jardinage était l’art suprême.
Sir Francis Bacon ( 1625 )
Le premier
jardin, le jardin d’Eden, avait été planté par Dieu, et Dieu créa le
premier homme, le premier jardinier, Adam.
Au
temps où Yahvé Dieu fit la terre et le ciel, il n’y avait encore aucun
arbuste des champs sur la terre et aucune herbe des champs n’avait encore
poussé, car Yahvé Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre et il n’y
avait pas d’homme pour cultiver le sol.
Toutefois,
un flot montait de terre et arrosait toute la surface du sol ...
Yahvé Dieu
planta un jardin en Eden, à l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait
modelé.
Yahvé Dieu
fit pousser du sol toute espèce d’arbres séduisants à voir et bons à
manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance
du bien et du mal.
Un fleuve
sortait d’Eden pour arroser le jardin et de là il se divisait pour former
quatre bras.
Le premier
s’appelle le Pishôn : il contourne tout le pays de Havila, où il y a l’or;
l’or de ce
pays est pur et là se trouve le bdellium et la pierre d’onyx.
Le deuxième
fleuve s’appelle le Gihôn : il contourne tout le pays de Kush.
Le troisième
fleuve s’appelle le Tigre : il coule à l’orient d’Assur.
Le quatrième
fleuve est l’Euphrate.
Yahvé Dieu
prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le
garder.
Et Yahvé
Dieu fit à l’homme ce commandement :
" Tu
peux manger de tous les arbres du jardin. Mais de l’arbre de la connaissance
du bien et du mal tu ne mangeras pas, car le Jour où tu en mangeras, tu mourras
certainement "
Extrait de La bible
Le paradis perdu
Le jardin
d’Eden était placé au milieu d’une plaine délicieuse, couverte de
verdure, qui s’étendait sur le sommet d’une haute montagne, et formait, en
la couronnant, un rempart inaccessible ...
Au milieu de
ce charmant paysage, un jardin, encore plus délicieux, avait eu Dieu lui-même
pour ordonnateur.
Il avait
fait sortir de ce fertile sein tous les arbres les plus propres à charmer les
yeux, à flatter l’odorat et le goût. Au milieu d’eux s’élevait
l’arbre de la vie, d’où découlait l’ambroisie d’un or liquide. Non
loin était l’arbre de la science du bien et du mal, qui nous coûte si cher;
arbre fatal dont le germe a produit la mort ! ...
Que n’était-il
possible à l’art de décrire cette fontaine de saphir, dont les ruisseaux
argentins et tortueux, roulant sur des pierres orientales et sur des sables
d’or, formaient des labyrinthes infinis sous les ombrages qui les couvraient,
en versant le nectar sur toutes
les plantes, et nourrissant des fleurs dignes du paradis ! Elles n’étaient
point rangées en compartiments symétriques, ni en bouquets façonnés par
l’art.
La nature
bienfaisante les avait répandues avec profusion, sur les collines, dans les
vallons, dans les plaines découvertes qu’échauffaient doucement les rayons
du soleil, et dans ces berceaux où des ombrages épais conservaient pendant
l’ardeur du jour une agréable fraîcheur.
Cette
heureuse et champêtre habitation charmait les yeux par sa variété : la
nature, encore dans son enfance, et méprisant l’art et les règles y déployait
toutes ses grâces et toute sa liberté. On y voyait des champs et des tapis
verts admirablement nuancés, et environnés de riches bocages remplis d ’arbres
de la plus grande beauté :
des uns
coulaient les baumes précieux, la myrrhe , et les gommes odoriférantes; aux
autres étaient suspendus des fruits brillants et dorés, qui charmaient
l’oeil et le goût...
Ici, les
palmiers couvraient de jolis monticules, là des ruisseaux serpentaient dans le
sein d’un vallon couvert de fleurs et de roses sans épines.
John Milton ( 1667)
Poème épique , sa
description de l’enfance de la Nature fait le lien entre la Bible, Homère et
les concepts moderne de liberté et de virginité de la Nature.
Fresque
de l'histoire des jardins et du paysage
Art architecture peinture paysage