Résumé de l’histoire du paysage
19 - Jardin composite ou mixte
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Parc du château de Thimecourt par Vacherot 1900
J.
Vacherot (1862-1925) jardinier en chef de la ville de Paris , aménagera les
jardins des Champs-Elyssées, de la Tour Eiffel, du Trocadéro, il sera le chef
de file du style composite.
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Jardin du Luxembourg E. André 1870
Compromis
entre le style classique et le style paysager, le jardin mixte se borne à
utiliser les deux formules au XIXème siècle et début du XXème siècle.
Les
abords directs de la maison sont traités en style régulier pour faire place
peu à peu au parc à l’anglaise. On trouve une vaste pelouse aux courbes
souples ceinturée d’un cordon d’arbres
A
partir de 1880, Edouard André évolue vers le jardin mixte ou composite.
Tout
en restant attaché au jardin paysager, Edouard André admet les parties régulières
, en particulier pour les parties situées à proximité des bâtiments. Il écrit
ainsi :
C’est
de l’union intime de l’art et de la nature, de l’architecture et du
paysage que naîtront les meilleures compositions de jardins.
Archétype
du jardin mixte ou composite selon Edouard André :
-
dans un jardin régulier, la valeur de la composition dépend de l’ordonnance
des plans, ordonnance intimement liée aux formes et aux dispositions adaptées,
et les scènes que nous devons voir successivement doivent avoir de la variété
alors que celles que nous devons voir ensemble doivent avoir de la symétrie;
-
l’union de l’utilité et de l’agrément constitue la perfection
-
le principal but des arts d’imitation est de reproduire les beautés
naturelles , le paysagiste doit donc s’attacher à créer des paysages en
tenant compte de la Nature et en combinant les matériaux qu’elle met à sa
disposition
-
il ne faut pas soumettre invariablement le sol à une planimétrie absolue, ni
emprisonner la Nature avec des murs, des escaliers, des rampes, et des
terrasses.
A
partir de 1900, les parties régulières prennent de plus en plus
d’importance.
Fresque
de l'histoire des jardins et du paysage
Art architecture peinture paysage
