Les jardins secrets ou les secrets des jardins :
Le Parc Exflora
Le parc Exflora s'étend sur 5
hectares.
C’est un parc
public directement accessible du rond point de la nationale 7, il est situé
en zone urbaine.
Nous reconnaissons
la végétation
luxuriante (palmiers) dès la voie ferrée.
C'est un parc public à thème créé sous la houlette de Monsieur Goudot :
la reconstitution
des jardins selon les différentes époques de la civilisation.
Les principaux
jardins retracés
.
La renaissance italienne
‘ L’escalier
est la tribune pour l’observation des hommes et des choses ‘
Bramante.
Les escaliers,
terrasses, belvédères ( beau et voir), ainsi que les cascades artificielles
accompagnant l’escalier sont les
éléments essentiels du jardin de la renaissance italienne.
Les végétaux
employés étaient des Cyprès, Rosa.
. Les Jardins
romains
Le jardin
représente un jardin romain du type des villas de
Pompéi.
Les sites
d’ Herculanum et de Pompéi grâce à leurs vestiges et leurs très belles fresques
nous ont laissé de précieux témoignages sur l’art des jardins de la Rome antique.
Enfouie pendant
des siècles, la ville de Pompéi nous offre le témoignage des villas et des jardins
sous l’empire romain.
Des fresques
aux couleurs éclatantes nous dévoilent la vision idéalisée du jardin aux 1000
fleurs.
La nostalgie
de la vie aux champs devint un thème littéraire.
‘ Un jardin
est un excitant à penser ‘ Cicéron .
Pour les anciens,
il n’existe que 2 états de nature :
Le paysage
agraire et la jardin clos de leur villa rustica.
La campagne,
lieu naturel domestiqué et remodelé s’étend tout autour de la villa souvent
construite sur une colline, mais le jardin est intérieur composé d’une cour
plantée et de colonnade : le péristyle.
Le péristyle
Le péristyle
est une cour plantée entourée de colonnes dans les villas romaines.
A Pompéi les
soubassements des murs sont ornés de peintures très réalistes représentant des
touffes de verdure ou s’égayent animaux, oiseaux, …
Le péristyle
est généralement de forme rectangulaire.
Il peut être
ouvert sur l’un des côtés auquel cas il est lié à un autre espace en plein air :
l’atrium.
Une fontaine,
un bassin, des bancs de pierre complètent le décor des plates bandes.
A Rome, les
jardins étaient conçus en accord avec l’architecture pour résoudre les problèmes
de soleil, de chaleur et de bruit.
Les végétaux
sont des Quercus ilex, Laurus nobilis, Cupressus sempervirens, Hemerocallis,
Viola odorata, Ficus carica, Iris kaempferi, Aconitum vulgaris, Dianthus, Cheiranthus
tristis, Gunnera maricata, Foeniculum dulce, Arbutus unedo, Cydonia oblonga,
Celtis australis, Nerium oleander, Santolina, Myrtus communis, Buxus sempervirens,
Punica granatum ‘ Nana’.
La représentation
graphique la plus ancienne d’un labyrinthe est un graffiti sur une colonne d’un
péristyle à Pompéi accompagné d’un post-scriptum :
‘ Ici habite
le Minotaure’
Les végétaux
employés étaient des :
Laurus nobilis,
Nerium oleander, Vinca minor, Rosa, Aconitum, Iris florentina (Iris à parfum),
Rosa banksiae ‘Lutea’, Santolina
chamaecyparisus, Adiantum, Aconitum, Digitalis, Viola odorata …
Les jardins
mauresques sont le reflet terrestre d’un paradis de verdure, de fraîcheur, de
calme surgit comme une oasis d’un désert aride et hostile.
Ils perpétuent
la longue histoire des jardins isolés du monde extérieur de l’antiquité et la
fascination des anciens pour les jardins suspendus de Babylone.
Il se crée
une multitude de jardins superbes à Damas, Bagdad, Ispahan, ou l’alhambra à
Grenade grâce à la douceur du climat et à la fertilité des sols espagnols.
Par la maîtrise
des sciences hydrauliques les Maures transforment les plaines arides en vastes
vergers. Ils creusent les canaux d’irrigation ‘ les acequia’ dans l’Espagne
du sud et plantent de oliviers, des arbres fruitiers et des agrumes.
Ils y acclimatent
le mûrier, le palmier, le pistachier, le bananier, le riz, le coton, l’asperge,
la canne à sucre, la rose de Damas, les camelias blancs et rouges.
Lieux de parfaite
harmonie , ils sollicitent les cinq sens la vue par la beauté des plantes, des
couleurs, des formes, l’odorat par le parfum des fleurs, le goût par la saveur
des fruits, le toucher par la caresse de la brise, l’ouïe par le murmure de
l’eau.
Les jardins
mauresques se déclinent sous deux formes :
Le Riyad et
l’ Arsat.
Le Riyad peut
être défini comme un jardin d’agrément et l’ Arsat comme une plantation de rapport
pour la production des fleurs et des fruits.
Parfois, un
kiosque aux couleurs vives égaye la perspective.
Dans les grandes
demeures on vient y boire le thé, profiter des heures fraîches en soirée et
jouer de la musique.
Ouvert à tous
les vents, ce n’est souvent qu’un parasol soutenu par de frêles colonnes.
Quand il s’agit
d’une petite construction elle est ornée de tuiles vernissées vertes ou bleues.
Au centre
se trouve une vasque qui murmure la musique de l’eau berçant tout le jardin.
Le riyad joue
le rôle d’un puits de lumière pour une architecture mauresque qui s’attache
à s’abriter du feu ardent du soleil.
Le riyad est
un jardin d’agrément entouré de hauts murs. En Espagne, ce jardin intérieur
se traduira par ‘ patio’.
Les plantations
sont entourées d’allées surélevées.
Cette particularité
créée pour les besoins de l’irrigation est commune à toutes les plantations
musulmanes. Nulle part dans le riyad, les pieds ne foulent terre.
Les matériaux
sont des marbres, mosaïques, briques émaillées ou carreaux de terre cuite, mortier
à la chaux damé…
Les parterres
sont plantées d’agrumes, de bananiers, de grenadiers, de lauriers, de cyprès,
d’abricotiers, de poiriers ou cognassiers, de roses, de lys, de giroflées, ou
accueillent de simples pots de basilic ou herbes aromatiques.
Aucun caractère
artificiel dans ces plantations , pas de taille savante ou de disposition géométrique.
Il semble que la raideur du cadre ait ici largement suffi à satisfaire le besoin
d’ordre et de netteté.
Les végétaux
employés étaient des : Musa paradisiaca,
Phormium tenax, Hibiscus syriacus, Canna x hortensis, Zantedeschia aethiopica,
Carpenteria californica, Chamaerops excelsa, Strelitzia reginae, Laurus nobilis,
Physalis franchetti.
L’
Arsat
Dans les enceintes
qu’ils édifient autant contre les tempêtes de sable que contre les envahisseurs
du désert, les maures plantent des vergers ‘ arsats ‘ où règnent la sécurité,
la fraicheur et le silence.
Ce sont des
plantations de rapport destinés à la production et non à la jouissance.
L’arsat est
une conquête de la science de l’irrigation. Depuis les grands réservoirs pouvant
couvrir 3 hectares alimentés par des grandes roues à aube, les espaces plantés
en carrés d’égales dimensions sont tour à tour méthodiquement inondés.
Les chemins
orthogonaux surélevés pour permettre la circulation à pied sans se mouiller,
guident les eaux déversées.
Les végétaux
des vergers sont des oliviers, orangers, citronniers, grenadiers au pied desquels
sont semés des piments, aubergines, choux et autres légumes.
Les végétaux
ornementaux sont les Cupressus sempervirens, Washingtonia filifera, Punica granatum,
Jasminum officinale, Rosa ‘Meillandecor’, Myrtus communis, Hemerocallis, Lilium,
Papaver bracteatum, Tulipa ‘ Fruijed Beauty’, Frittilaria imperialis, Dianthus
deltoïdes, Amaryllis belladona, Buxus sempervirens.
Fresque de l'histoire des jardins et du paysage
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