Les jardins secrets ou les secrets des jardins :

Le Parc Exflora

Le parc Exflora s'étend sur 5 hectares. 

Il se situe au bord de la mer entre Golfe juan et Antibes Juan les Pins sur la Côte d’Azur Française.

C’est un parc public directement accessible du rond point de la nationale 7, il est situé en zone urbaine.

Nous reconnaissons la végétation luxuriante (palmiers) dès la voie ferrée.

C'est un parc public à thème créé sous la houlette de Monsieur Goudot :

la reconstitution des jardins selon les différentes époques de la civilisation.

 

Les principaux jardins retracés

.  La renaissance italienne

 

‘ L’escalier est la tribune pour l’observation des hommes et des choses ‘

Bramante.

  L’architecte Bramante inventa la notion d’escalier monumental esquissé par Michel- Ange comme moyen stylistique pouvant résoudre les problèmes soulevés par l’aménagement du belvédère au Vatican.

  Les princes italiens jouissent de la vue imprenable en choisissant des terrains abrupts pour bâtir des palais.

Les escaliers, terrasses, belvédères ( beau et voir), ainsi que les cascades artificielles accompagnant l’escalier  sont les éléments essentiels du jardin de la renaissance italienne.

Les végétaux employés étaient des Cyprès, Rosa.

 

 

. Les Jardins romains

 

Le jardin représente un jardin romain du type des villas de  Pompéi.

Les sites d’ Herculanum et de Pompéi grâce à leurs vestiges et leurs très belles fresques nous ont laissé de précieux témoignages sur l’art des jardins de la Rome antique.

Enfouie pendant des siècles, la ville de Pompéi nous offre le témoignage des villas et des jardins sous l’empire romain.

Des fresques aux couleurs éclatantes nous dévoilent la vision idéalisée du jardin aux 1000 fleurs.

 

La nostalgie de la vie aux champs devint un thème littéraire.

‘ Un jardin est un excitant à penser ‘ Cicéron .

 

Pour les anciens, il n’existe que 2 états de nature :

Le paysage agraire et la jardin clos de leur villa rustica.

La campagne, lieu naturel domestiqué et remodelé s’étend tout autour de la villa souvent construite sur une colline, mais le jardin est intérieur composé d’une cour plantée et de colonnade : le péristyle.

 

Le péristyle

 

Le péristyle est une cour plantée entourée de colonnes dans les villas romaines.

A Pompéi les soubassements des murs sont ornés de peintures très réalistes représentant des touffes de verdure ou s’égayent animaux, oiseaux, …

Le péristyle est généralement de forme rectangulaire.

Il peut être ouvert sur l’un des côtés auquel cas il est lié à un autre espace en plein air : l’atrium.

Une fontaine, un bassin, des bancs de pierre complètent le décor des plates bandes.

 

 

A Rome, les jardins étaient conçus en accord avec l’architecture pour résoudre les problèmes de soleil, de chaleur et de bruit.

 

Les végétaux sont des Quercus ilex, Laurus nobilis, Cupressus sempervirens, Hemerocallis, Viola odorata, Ficus carica, Iris kaempferi, Aconitum vulgaris, Dianthus, Cheiranthus tristis, Gunnera maricata, Foeniculum dulce, Arbutus unedo, Cydonia oblonga, Celtis australis, Nerium oleander, Santolina, Myrtus communis, Buxus sempervirens, Punica granatum ‘ Nana’.

 

La représentation graphique la plus ancienne d’un labyrinthe est un graffiti sur une colonne d’un péristyle à Pompéi accompagné d’un post-scriptum :

‘ Ici habite le Minotaure’

Les végétaux employés étaient des :

Laurus nobilis, Nerium oleander, Vinca minor, Rosa, Aconitum, Iris florentina (Iris à parfum), Rosa  banksiae ‘Lutea’, Santolina chamaecyparisus, Adiantum, Aconitum, Digitalis, Viola odorata …

 

  . Les jardins mauresques

 

Les jardins mauresques sont le reflet terrestre d’un paradis de verdure, de fraîcheur, de calme surgit comme une oasis d’un désert aride et hostile.

Ils perpétuent la longue histoire des jardins isolés du monde extérieur de l’antiquité et la fascination des anciens pour les jardins suspendus de Babylone.

Il se crée une multitude de jardins superbes à Damas, Bagdad, Ispahan, ou l’alhambra à Grenade grâce à la douceur du climat et à la fertilité des sols espagnols.

Par la maîtrise des sciences hydrauliques les Maures transforment les plaines arides en vastes vergers. Ils creusent les canaux d’irrigation ‘ les acequia’ dans l’Espagne du sud et plantent de oliviers, des arbres fruitiers et des agrumes.

Ils y acclimatent le mûrier, le palmier, le pistachier, le bananier, le riz, le coton, l’asperge, la canne à sucre, la rose de Damas, les camelias blancs et rouges.

Lieux de parfaite harmonie , ils sollicitent les cinq sens la vue par la beauté des plantes, des couleurs, des formes, l’odorat par le parfum des fleurs, le goût par la saveur des fruits, le toucher par la caresse de la brise, l’ouïe par le murmure de l’eau.

Les jardins mauresques se déclinent sous deux formes :

Le Riyad et l’ Arsat.

Le Riyad peut être défini comme un jardin d’agrément et l’ Arsat comme une plantation de rapport pour la production des fleurs et des fruits.

Parfois, un kiosque aux couleurs vives égaye la perspective.

Dans les grandes demeures on vient y boire le thé, profiter des heures fraîches en soirée et jouer de la musique.

Ouvert à tous les vents, ce n’est souvent qu’un parasol soutenu par de frêles colonnes.

Quand il s’agit d’une petite construction elle est ornée de tuiles vernissées vertes ou bleues.

Au centre se trouve une vasque qui murmure la musique de l’eau berçant tout le jardin.

Le riyad joue le rôle d’un puits de lumière pour une architecture mauresque qui s’attache à s’abriter du feu ardent du soleil.

Le riyad est un jardin d’agrément entouré de hauts murs. En Espagne, ce jardin intérieur se traduira par ‘ patio’.

Les plantations sont entourées d’allées surélevées.

Cette particularité créée pour les besoins de l’irrigation est commune à toutes les plantations musulmanes. Nulle part dans le riyad, les pieds ne foulent terre.

Les matériaux sont des marbres, mosaïques, briques émaillées ou carreaux de terre cuite, mortier à la chaux damé…

Les parterres sont plantées d’agrumes, de bananiers, de grenadiers, de lauriers, de cyprès, d’abricotiers, de poiriers ou cognassiers, de roses, de lys, de giroflées, ou accueillent de simples pots de basilic ou herbes aromatiques.

Aucun caractère artificiel dans ces plantations , pas de taille savante ou de disposition géométrique. Il semble que la raideur du cadre ait ici largement suffi à satisfaire le besoin d’ordre et de netteté.

 

Les végétaux employés étaient des : Musa paradisiaca,  Phormium tenax, Hibiscus syriacus, Canna x hortensis, Zantedeschia aethiopica, Carpenteria californica, Chamaerops excelsa, Strelitzia reginae, Laurus nobilis, Physalis franchetti. 

 

 

 L’ Arsat

Dans les enceintes qu’ils édifient autant contre les tempêtes de sable que contre les envahisseurs du désert, les maures plantent des vergers ‘ arsats ‘ où règnent la sécurité, la fraicheur et le silence.

Ce sont des plantations de rapport destinés à la production et non à la jouissance.

L’arsat est une conquête de la science de l’irrigation. Depuis les grands réservoirs pouvant couvrir 3 hectares alimentés par des grandes roues à aube, les espaces plantés en carrés d’égales dimensions sont tour à tour méthodiquement inondés.

Les chemins orthogonaux surélevés pour permettre la circulation à pied sans se mouiller, guident les eaux déversées.

Les végétaux des vergers sont des oliviers, orangers, citronniers, grenadiers au pied desquels sont semés des piments, aubergines, choux et autres légumes.

Les végétaux ornementaux sont les Cupressus sempervirens, Washingtonia filifera, Punica granatum, Jasminum officinale, Rosa ‘Meillandecor’, Myrtus communis, Hemerocallis, Lilium, Papaver bracteatum, Tulipa ‘ Fruijed Beauty’, Frittilaria imperialis, Dianthus deltoïdes, Amaryllis belladona, Buxus sempervirens.  

 

 

 

Fresque de l'histoire des jardins et du paysage

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  Parc Borely

 

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      delphine © thierry JOUET                                                                           

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